De nombreuses études scientifiques montrent l’effet bénéfique de la Nature sur les individus. Gambader en forêt, ronronner avec son chat ou bêcher un petit bout de jardin peut ainsi réduire le stress de moitié, ralentir le rythme frénétique des pensées, tout en nous redonnant goût à la contemplation. La Suisse est pour ce faire l’endroit idéal : des paysages époustouflants, des lacs à tous les coins de rues, des jets d’eau, des mouettes, des chiens de toutes races, sans compter des parcs aménagés dans tous les centre-ville. Les helvètes sont gâtés !
Et c’est tant mieux car les pratiques qui vous sont proposées nécessitent quelques grammes de nature à disposition, plutôt pas trop loin. Une pensée émue ici pour tous les habitants des mégapoles japonaises, mexicaines ou chinoises, pour lesquels le contact avec la nature se résume à une plante verte près de la machine à café ou à un chant d’oiseaux comme sonnerie de portable.
1. Marchez à pas lents
Avec de préférence sous les yeux un paysage fait d’arbres, d’herbe, de pigeons ou de mouettes fendant l’azur. Promenez vous sans but, nonchalamment, levant de temps en temps le nez vers un volatile encore plus beau que les autres. Découvrez les détails du paysage, les anfractuosités dans les troncs d’arbres, les gouttelettes scintillant autour des jets d’eau.
La clé : la lenteur. Vous serez aidés dans cette tâche par ce fameux dicton suisse « Y’a pas l’feu aux lacs », sans doute issu d’une sagesse ancestrale à redécouvrir.
Le plus : regarder avec un sourire amusé ces passants pressés et ces runners en combi fluo, auxquels vous apparteniez vous aussi… avant…
2. Prenez soin des plantes
Dans certaines tribu d’Afrique, la sagesse se mesure à la capacité pour l’individu de prendre soin d’une plante. L’arroser, lui parler, la regarder sous toutes les coutures, lui trouver la place idéale… Etablissez une relation privilégiée avec l’un des habitants de cette Terre, qu’il soit chêne, ficus ou orchidée. Essayez de comprendre comment cet « individu végétal » fonctionne : ce qu’il perçoit, ce qu’il émet comme vibrations, ce qui lui plaît ou lui déplait.
La clé : cette capacité d’entrer en relation avec un univers si différent du vôtre vous donnera de grandes compétences empathiques. Et facilitera donc par extension vos rapports humains.
Le plus : sans être obligé de clamer sur la place publique que vous « parlez aux plantes », pourquoi ne pas partager cette pratique avec vos amis, parents, enfants… et vous donner régulièrement des nouvelles des végétaux que vous avez adoptés ?