LES DÉBUTS SONT IMPORTANTS …
« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. » (Du côté de chez Swann , Proust)
« Tchen tenterait-il de soulever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? » (La condition humaine, Malraux)
« Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées. » (Raimbaud)
« Colin terminait sa toilette. » (L’écume des jours, Boris Vian)
LES FINS EGALEMENT…
« Il a deux trous rouges au côté droit » (Raimbaud, encore)
« Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis.» (Reth Buttler dans Autant en emporte le vent)
« Car c’est ainsi que nous allons, barques luttant contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé. » (Gatsby le magnifique, Fiztgerald)
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Dans le bouddhisme, véritable roman de la Vie, début et fin d’une action sont essentiels. On parle de Zanshin, l’esprit du geste, pour célébrer l’esprit de concentration qui porte l’acte de son incipit à son achèvement.
C’est ainsi que nous – petites nonnes zen – mettons tout notre cœur à arroser une fleur.