Hier soir vingt heure : sortie de la méditation. Nous remontons le long des chemins sinueux. Du silence, encore un peu, dans la tombée du soir.
Nous entrons dans la maison principale. En silence, toujours.
Offrande d’encens à l’autel principal. Nous nous saluons à l’asiatique, les uns les autres.
Une nonne se rue vers moi « Tu pourrais dire à Truc qu’elle fait les sons de cloche vraiment trop fort ! Ca me fait mal aux oreilles à chaque fois ! C’est pas possible ! ».
Fin du silence.
« Ommmm » murmure-je in peto. Puis, m’adressant à la nonne « Tu sais, je ne peux pas toujours relever quand une personne fait une erreur. Les ¾ du temps, je note mais ne dis rien. Sinon c’est du harcèlement. » Elle s’éloigne.
Cinq minutes plus tard, la nonne : « Hou là là, j’étais en colère… Un autre truc qui me préoccupe… On oublie ok ? »
Retour du silence.
Tout est effacé.
Les nonnes se sourient amusées…