Les samedi soir au monastère, c’est la fête !
… enfin… Sans Stromae, ni David Guetta. Sans jean slim ni Louboutins. Sans le cube sur-élevé pour danser « T’as-vu-je-sais-faire-le-déhanché-comme-Beyoncé ». C’est vrai. Les accessoires sus-mentionnés manquent à l’appel. Mais nous avons à la place une denrée rare, capable de réveiller n’importe quelle soirée : des vrais gens, sourires aux lèvres.
Le samedi soir, le cuisinier du temple mitonne ses meilleures recettes. On allume un petit feu dans la cheminée. On sort de la cave une bonne bouteille de vin ( bouddhiste…). Et la soirée commence. C’est doux, c’est chaud, c’est convivial.
Autour de la table les personnes se connaissent peu. Il y a là : des moines et nonnes au monastère depuis plus de dix ans, des « nouveaux » arrivés en début de semaine, des moins nouveaux venus au début de l’été. Certains sont musiciens, d’autres psychiatres, d’autres ouvriers, d’autres « en recherche ». Ils ont 20 ans, 30 ans, 50 ans et plus. Il y a des femmes, des hommes, des homos et des hétéros. Une noble assemblée, prête à faire la fête « pour de vrai ». Alors, le samedi soir, on discute, on papote et on s’amuse.
Et le lendemain matin, on se lève, à l’aube, pour la méditation : heureux dans le soleil levant.