Le monde moderne est merveilleux! Nous pouvons aujourd’hui connaître la météo sous des formes aussi diverses que… les mesures fiscales du gouvernement: météo nationale, météo régionale, météo des plages et même – moment de pure poésie contemporaine – météo marine sur France Inter (à écouter au moins une fois dans sa vie).
Vive l’évolution technique! Nos ancêtres devaient quand à eux utiliser des moyens beaucoup plus empiriques comme la fameuse prédiction du grand-père « Bon Dieu, j’ai mal à la patte. Y va neiger, pour sûr. »
Mais avons nous vraiment besoin de toutes ces informations? Il semble que l’homme moderne ait besoin de connaitre la météo pour au moins deux raisons (sans doute plus… dont je vous laisse le soin d’établir la liste pendant les longues et ennuyeuses après-midi de plage ;-)
Première raison: comment vais-je m’habiller demain ?
Pull ou T.shirt , escarpins ou bottes fourrées: l’info est cruciale. En effet -selon les autorités de santé publique- un citoyen habillé chaudement se conduira -de par son choix vestimentaire- de façon responsable, sans tomber malade ni creuser de trou de la sécurité sociale. Bravo. Respect.
Deuxième raison: est-ce que demain va être une bonne journée ?
Avec comme sous-entendu cette croyance populaire: s’il fait beau, youpee, je suis heureuse. Si le ciel pleure, moi itou. Mais comment diable avons-nous pu confier à un ciel aussi changeant la responsabilité de notre humeur? Et encore… J’ai volontairement laissé de côté la sentence populaire, fleuron des générations précédentes « Il fait beau, on va le payer! » pour m’intéresser à des phrases plus contemporaines du type « Hello, tu vas bien? » « Hum… Bof, avec ce temps… » ou encore « Fatiguée, rien envie de faire, normal avec le temps qu’y fait…« .
A bas les préjugés météo-rologistes !
Ces préjugés météorologistes sont tout simplement inutiles. Qui est responsable de notre bonne ou mauvaise humeur à part nous-même? C’est vrai qu’il est doux d’émerger au petit matin dans un soleil naissant, de sentir les premiers rayons de l’astre solaire caresser notre visage comme pour nous dire « Bonjour! Bienvenue dans cette nouvelle journée! Voici l’heure de la méditation matinale…« , de sentir les effluves du café fraîchement moulu arriver jusqu’à nos narines joyeusement frémissantes…
Malheureusement les conditions sus-citées sont rarement réunies et autant l’avouer tout de suite: on est pas dans une pub pour Ricoré! Dans la vraie vie, le plus souvent le réveil sonne cruellement, au moment où nous nous envolions sur les ailes d’une licorne. Et il pleut. Et le thermomètre est « encore largement en dessous des normales saisonnières ». Soit.
Nous avons le choix : bouddhisme et météo
Mais -contrairement à la météo- nous avons le choix: celui de décider chaque matin si nous serons de bonne -ou de mauvaise- humeur. Tous seuls. Sans l’aide de la météo. Et d’en prendre vraiment la responsabilité : en pleine conscience.
Alors… heureux?
Prochain post: comment font les bouddhistes pour se lever de bonne humeur... A suivre…