Aujourd’hui je vous propose un petit texte de la sagesse amérindienne qu’un ami m’a fait parvenir récemment.
Un texte brûlant qui a éclairé ma journée et donné du courage.
J’espère qu’il en sera de même pour vous !
Oriah Mountain Dreamer – L’INVITATION
Peu importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c’est l’objet de ce désir qui brûle en toi à t’en faire mal ; ce que je veux savoir, c’est si tu oses, ne serait-ce que rêver de réaliser le désir profond de ton cœur.
Peu importe l’âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de passer pour un fou, au nom de l’amour, au nom de tes rêves secrets, au nom de la simple aventure d’être vivant.
Peu m’importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune. Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t’es ouvert aux trahisons de la vie ou si tu t’es ratatiné, refermé de peur de ressentir une douleur de plus. Je veux savoir si tu peux t’asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l’éviter ou de la travestir.
Je veux savoir si tu peux être un avec la joie, la mienne ou la tienne ; si tu peux danser sauvagement, laisser l’extase te remplir jusqu’au bout des doigts et des orteils sans nous prévenir constamment de faire attention, d’être réaliste sans nous rappeler à chaque seconde que l’être humain a des limites dont on doit tenir compte.
Peu importe que l’histoire que tu racontes soit vraie ou fausse. Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu’un pour rester fidèle à toi-même ; si tu peux supporter d’être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme ; si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance.
Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n’est pas très joli au jour le jour et si tu as choisi de nourrir ta vie à cette source.
Je veux savoir si tu peux vivre avec l’échec, le tien comme le mien, te tenir néanmoins au bord du lac et crier Ouiiiii ! à la pleine lune argentée.
Peu importe où tu habites, combien d’argent tu as. Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu’il faut pour les enfants.
Peu importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t’en aller ou à reculer.
Peu importe ce que tu as étudié, où, avec qui. Je veux savoir ce qui te porte et te soutient à l’intérieur quand tout le reste s’est évanoui.
Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides.