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Zen quotidien

En juin : passer des examens et rester zen !

Une chronique zen écrite à quatre mains avec le journaliste François Busson pour le magazine suisse L’Illustré.

Mois par mois, une traversée des petits tracas du quotidien – exercices pratiques pour modifier notre rapport à l’existence.

L’auteure de ce guide, Kankyo Tannier, est une nonne bouddhiste zen à mille lieues des clichés sur la spiritualité. Blogueuse très active sur les réseaux sociaux, elle propose un cheminement intérieur fait d’humour, d’optimisme et de simplicité. Elle est également l’auteure de deux best-sellers: Ma cure de silence, déjà traduit en 14 langues, et A la recherche du temps présent. Kankyo Tannier s’intéresse à tout ce qui peut donner du sens à nos vies: ces petites choses du quotidien, ces rituels joyeux, ces moments magiques qui ouvrent les portes du ciel. Sa démarche est à la portée de tous, sans dogmes ni croyances. Elle s’inscrit dans une spiritualité moderne, en prise avec la vraie vie. Ouvrez-vous au sens de l’existence… mais en gardant les pieds sur terre.

Chaîne YouTube: www.youtube.com/DailyzenFr
Son monastère: www.meditation-zen.org

Passer des examens et rester zen ! Chronique spirituelle.

Le mois de juin, c’est le mois des examens et autres épreuves pour les gymnasiens. Un vrai passage, d’une rive à l’autre, de l’adolescence à l’âge adulte. Pendant cette période, et au vu des enjeux en présence, le stress a tendance à s’accumuler dans le ciel. Une situation que leurs parents pourraient également être amenés à vivre un jour lors d’un entretien d’embauche, une demande d’augmentation ou le discours inaugural au mariage de la frangine.
Car notre cerveau est très doué pour anticiper les choses en mode Titanic. Chacun d’entre nous est capable d’envisager un par un tous les scénarios catastrophes possibles, avec moult détails, pour finir le cœur battant et la boule au ventre. La double peine. Mais si vous êtes si doué pour imaginer le pire, pourquoi ne pas prévoir le meilleur? Pour ce faire, deux voies s’offrent à vous.

Commencer à diriger son cerveau
C’est-à-dire indiquez-lui des objectifs clairs, précis et mesurables. Exemple: réfléchissez à l’état d’esprit, émotionnel et physique idéal qui présidera à votre prise de parole. Remémorez-vous des moments de votre vie durant lesquels vous avez ressenti cet état idéal. Puis imaginez un double de vous-même entrer dans la salle d’examens, le bureau du patron ou l’église paroissiale. Ensuite? Laissez faire votre Steven Spielberg intérieur: laissez-le rêver, élaborer le meilleur des scénarios pour le jour J et incarner le personnage plein d’assurance que vous avez conçu.
La clé: quand nous nous représentons quelque chose mentalement, cela prépare notre cerveau à réaliser la tâche.
Le plus: anticipez la scène non seulement avec des images mais également des sensations physiques agréables.

Demeurer dans le moment présent
Arrimez-vous solidement à ce qui fait votre quotidien aujourd’hui: à savoir vos révisions, le choix d’arguments béton justifiant votre augmentation ou le glissement de quelques notes d’humour dans votre discours qui vous dérideront en même temps que l’assemblée. C’est le moment idéal pour incarner «pour de vrai» cet élément clé de la sagesse bouddhiste: la possibilité de vivre sans projection, juste dans l’instant.
La clé: comme le futur n’existe pas encore, le seul endroit où vous pouvez être présent, c’est maintenant.
Le plus: faites quelques respirations profondes pour vous ancrer dans votre corps.

 

Illustration : Guillaume Long pour l’Illustré et Katy-anna Gibbe.

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